Résumé de l'émission: Mission Antarctique (grâce au voyage du "Sedna" trois mât et à son équipage)

Une émission intéressante est passée sur France 5 le mercredi 2 janvier 2007. Sujet de l'émission: le pôle Sud.

Le Krill:
Le Krill est un zooplancton. C'est une minuscule crevette qui est à la base de la chaîne alimentaire de nombreuses espèces. Cette crevette vit dans les zones froides du globe: les pôles. Cette crevette se nourrit de phytoplancton qui sont de minuscules végétaux. Ce phytoplancton se situe sous les glaces polaires. Or depuis que le réchauffement climatique prend de l'ampleur, il y a une diminution de la glace. Donc il y a moins de phytoplancton. De plus, la saison des glaces a raccourci de 15 jours. Ce qui accroit ce phénomène. Le Krill peut donc moins se nourrir et moins longtemps. Le krill a connu une perte de 80% de son effectif depuis ces 30 dernières années.

L'otarie à fourrure:
En Géorgie du Sud l'otarie à fourrure manque de nourriture suite aux changements climatiques. L'alimentation de base de l'otarie à fourrure est le Krill. Or le krill a connu une perte de 80% de son effectif depuis ces 30 dernières années. Elle voyage plus longtemps en quête de cette minuscule crevette. Mais cela laisse les bébés otaries seuls. Ces bébés doivent faire face à un jêun assez long. Parfois ce dernier provoque la mort des jeunes otaries. De plus, quand la nourriture vient à manquer et que la famine s'installe, les adultes abandonnent les jeunes.

De plus, des perturbations cycliques sont aussi responsables d'une baisse du nombre d'otarie à fourrure. Ce phénomène qui s'appelle El Ninio est connu de l'homme. Il a lieu tous les 8 ans environ. Mais son intensité augmente ainsi que sa fréquence. Ce phénomène entraîne une augmentation des fausses couches chez les Otaries à fourrure, mais également une baisse des naissances et une augmentation des decès chez les bébés et chez les ados. Ces conséquences apparaissent 2 ans et demi après le phénomène El Ninio.

Les manchots Adélie:
Les manchots Adélie est l'une des plus remarquable espèce de manchot. Ils forment des colonies. La population au Sud de l'île « Torguesen » a baissé beaucoup plus que clle située au Nord de l'île. Au Nord de l'île les manchots Adélie continuent d'utiliser des gros cailloux pour construire leur nid. Au Sud, les chutes de neiges tardives noient les poussins ou gelent les oeufs. Cette neige entraîne une diminution des capacités de reproduction. A cause des changements climatiques, il y a désormais un décalage entre les conditions météo au niveau des habitats et la prériode de reproduction. Sur l'île de « Torguesen » ce bilan est inquiétant. En effet, il y a une baisse de 70% du nombre de manchots Adélie. Cela représente une disparition de 10 000 couples reproducteurs.

La proie favorite du manchot Adélie est le Krill. Comme je l'ai dit précédement cette crevette a vu sa population chuter de 80% depuis ces 30 dernièeres années. Le manchot se nourrit journalièrement de 300 à 500 grammes de krill. En étudiant le contenu d'un stomac de manchot Adélie grace à la régurgitation, on constate que la population de krill est essentiellement composée d'adultes. C'est inquiétant car cela veut dire qu'il n'y a pas de renouvellement de la population de krill. Cette crevette sera-t-elle amenée à disparaître? Or c'est la base de la chaîne alimentaire pour de nombreux animaux: les otaries à fourrures, les manchots Adélie mais également les baleines à fanons...

Un autre problème se pose pour les manchots Adélie. Leurs prédateurs, les labbes bruns, voient leurs ressources alimentaires disparaître. Donc ils viennent en masse vers les dernières colonies de manchots Adélie. L'équilibre est rompu. En moyenne 1 labbe brun contrôle 1 000 à 2 000 couples . Or des colonies de manchots n'atteignent pas 50 couples de reproducteurs. Les labbes bruns tuent en 1 an tous les petits des manchots Adélie. En moins de 5 ans, la population de manchots Adélie n'est plus présente sur la zone. Et les labbes sont alors menacés de disparition.

Bien sur, l'augmentation de température de 6°C à fait venir les otaries à fourrure qui étaient plus au Nord. Les mâles des otaries se déplacement lourdement et menacent les poussins des manchots Adélie mais également les jeunes. Cette espèce est quelques autres envahissent leur territoire des manchots Adélie, leur prennent leurs cailloux nécessaires à la reproduction.et endommagent les écosystèmes.

L'océan Arctique:
Cet océan est très riche en biodiversité. En effet, 1m² comprends 140 000 organismes vivants. Beaucoup d'espèces sont atteintes de gigantisme. Cela est du au basses températures et à une prsénce de dioxygène importante dans l'eau. Mais la température de cet océan a augmenté d'1°C. L'environnement change vite, et les espèces benthiques (c'est à dire les espèces vivants au fond de l'océan) ont une capacité d'adaptation faible. Leur croissance est lente et leur reproduction est basse. Ces organismes ont dons un problème pour s'adapter aux augmentations de températures d'autant plus que ces espèces ne peuvent pas migrer plus au Sud et sont contraitent de subir les modifications de leur milieu.

L'océan antartique absorbe le CO2. Mais cette faculté a des conséquences. En effet, elle entraîne une augmentation de l'acidité de l'eau. Cela empêche la consolidation des coquiles calcaires de certains organismes marins voir la dissolutuon de ces dernières. De plus, les animaux marins de cet océan sont également sensibles aux rayons U.V. Le rayonnement de ces derniers a augmenté à cause de la dégradation de la couche d'ozone. Même si celle ci se porte mieux grâce au protocole de Montréal. (Voir article sur le protocole de Montréal prsént dans ce blog). Les bactéries, le plancton subissent des mutations génétiques à cause du rayonnement nocifs des U.V.

Le réchauffement climatique entraine d'autres perturbations majeures. Les icebergs sont de plus en plus présents car ils se détachent de la calotte glacière. Mais ils raclent les fonds peu profonds de l'océan Anctartique. Le sol marin devient alors un véritable désert.

Toutes ces perturbations sont dues à nos sociétés, aux industries, à nos modes de vie, à des politiques non adaptées à la survie de notre Planète. Il est tant d'agir en faisant pression sur les industriels et sur les Etats, et en modifiant notre comportement de consommateurs. Pour la survie de notre Planète et donc de nous même soyons des écocitoyens!